Manoeuvre - Généralités

                                                                 

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La voilure latine, malgré sa simplicité, exige pour sa manoeuvre, une assez grande habitude. Si par faible brise, tout amateur peut, lui même, manoeuvrer aisément une voila latine, on ne saurait méconnaître que par mauvais temps cette voilure devient parfois dangereuse. C'est ce qui a donné lieu à ce proverbe des vieux pécheurs s'adressant aux débutants:

 Si mi counouissé pas, mi toqués pas.

(Si tu ne me connais pas, ne me touche pas)

La faveur persistante dont a jouit la voilure latine en mditerranée, permet cependant d'admettre que ce proverbe est quelque peu exagéré et que, en raison même de la simplicité du système

   

l'expérience est bien vite acquise. C'est ce que témoigne le nombre toujours croissant d'amateurs naviguant sous cette voilure.

Lorsque l'antenne est placé à babord du mat et qu'on est tribord amure, c'est à dire lorsque la voile reste sous le vent, on dit que l'on va du bon bord ou à bonne main (boueno man); par contre si on est babord amure la voile porte sur le mat et ont dit alors que l'on va du mauvais bord, de la mauvaise main, ou, suivant l'expression provençale à bido.

Dans la voile latine, il faut, lorsqu'on va du bon bord ou de la bonne main, manoeuvrer simultanément l'écoute qui oriente la voile et le palan de devant qui règle la position de l'antenne.

   

Lorsque la voile porte sur le mât, et qu'on va de la mauvaise main ou à bido, l'écoute peut rester bordée à bloc, alors que le devant oriente l'antenne, soit pour le largue, soit pour le vent arrière.

Tréloucher, c'est changer la position de la voile pour la manoeuvre du virement de bord. Les diverses autres manoeuvres auxquelles donne lieu une voile latine sont:

- Enverguer;

- Hisser;

- Orienter aux 3 allures;

- Carguer;

- Amener;

- Serrer et prendre des ris.