Construction - GENESE
 
 

 

 

 

 

Un pointu, avec ou sans voile latine, n’est pas,  un bateau comme un autre. C’est un « objet » de plaisir et de mémoire. Il se rappelle aux « fans » par de fugitives images issues de l’enfance, sur le port, avec un grand-père … en spectateur familier. Ces images viennent des côtes méditerranéennes, dont elles portent le soleil, les odeurs et les paniers de pêche.

Je vous conte ici ces souvenirs et ces hasards qui me permettent de vous proposer les modèles « Evolution-1 », des pointus neufs en bois massif qui même s’ils s’inscrivent dans une longue tradition ont une conception qui baigne un peu dans la modernité.

   Souvenirs: Entre 16 et 18 ans dans les années 70, j’ai pratiqué la pêche sous-marine en Algérie. Un des trois endroits pour les plus belles chasses se situait du côté de Tigzirt, à environ 150 km à l’Ouest d’Alger. Un de mes compagnons avait obtenu quelques précieux renseignements de la part des derniers « pieds noirs » du lieu. Comme il s’agissait d’endroits assez déserts et sauvages, ces renseignements étaient d’importance… et ils nous ont effectivement permis de très belles captures (mérous de plus de 5kg, Cigales, Sars en brochette de 4 sur une flèche, ombrines, dentis …)   A côté de ce « paradis » résidaient donc à Tigzirt, les derniers de ces « pieds noirs », qui outre leurs « coins de pêches » nous ont fait don de leurs habitudes et de leur passions. Nous y étions d’autant plus sensibles que quelques jeunes filles en étaient… Elles s’enduisaient pour bronzer d’un mélange d’huile d’olive et de jus de citron agité régulièrement dans une bouteille … elles, ces odeurs, celle du poisson et des algues se mélangeaient dans une proximité troublante… Bref, ces filles nous accompagnaient parfois en pointus, elles bronzaient sur un rocher pendant que nous chassions. 
 

 

 

 

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